L’Aloysia de Meursins – Dumas à Trouville – Hammarskold

Les Amis de Flaubert – Année 1961 – Bulletin n° 19 – Page 63

 

Sommaire : L’Aloysia de Meursins, p. 62 ‒ Le Voyage à Trouville d’Alexandre Dumas père, p. 64 ‒  L’écrivain Hammarskold, admirateur de Flaubert, p. 85.

L’Aloysia de Meursins

L’Aloysia dont il est question dans le Journal des Goncourt, à la date du mercredi 16 décembre 1874 (voir Bulletin Flaubert n° 16, page 45), est en réalité une œuvre tant soit peu érotique, écrite en latin vers 1660, par Nicolas Chorier, écrivain-publiciste de l’époque, domicilié à Grenoble.

Pour dépister toute tentative d’identification, Nicolas Chorier, son imprimeur Nicolas, son commanditaire l’avocat général Du May, le publièrent sous le nom d’Aloysia Sygea, fille savante de Tolède, puis de Jean Meursins, antiquaire hollandais (il y a lieu, à ce sujet, de rectifier la note parue dans le Journal des Goncourt, le mercredi 16 décembre 1874).

Plusieurs traductions furent effectuées en français. Il est probable que la Bibliothèque Nationale possède l’une de ces traductions, et peut-être aussi la Bibliothèque Municipale de Grenoble. Flaubert a-t-il eu ou non entre les mains un de ces exemplaires, latin ou traduit en français ? Aucune réponse précise à ce sujet. Qui nous renseignera utilement ?

 

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Le Voyage à Trouville d’Alexandre Dumas père

  • Question posée par M. Werner Goepler (des Échanges Culturels).

Où se trouve le récit du voyage à Trouville, d’Alexandre Dumas père, tel que lu par M. André Dalibert, lors de la Manifestation Littéraire à Rouen, du dimanche 11 décembre 1960. (Conférence de M. Maurice d’Hartoy sur les Trois Dumas) ?

  • Réponse. — Le récit du voyage à Trouville, d’Alexandre Dumas père, et dont s’agit, se trouve dans le Tome XXV des œuvres complètes dé Dumas père. Mémoires de Dumas, chapitre 206, 3e partie, page 90 et suivantes [à la Bibliothèque Municipale de Rouen, la cote est la suivante : M. M. 2976 (25)].

 

L’écrivain Hammarskold, admirateur de Flaubert p. 85

Dans la Revue des deux Mondes du 1er décembre 1960, M. Léon Boussard, publiant un article sur l’écrivain Dag Hammarskold, écrit ceci :

« Ce brillant universitaire, un tantinet adamantin, se reposait de ses recherches et de ses études, en lisant Flaubert. Il était non seulement grand admirateur de Flaubert, mais aussi d’Ibsen, de Malraux et de Samuel Becket ».

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