Les Amis de Flaubert – Année 1965 – Bulletin n° 26 – Page 43
À propos de féerie
Le correspondant parisien du Nouvelliste de Rouen déclarait dans sa chronique du 8 décembre 1863 : « Décidément, le vent est aux féeries. On s’entretient dans le monde littéraire de l’apparition d’une œuvre théâtrale de ce genre dont les auteurs seraient deux de vos compatriotes. L’auteur de Madame Bovary et de Salammbô, M. Gustave Flaubert, comme délassement aux travaux qui lui ont valu une réputation, si légitimement acquises, vient de terminer, en collaboration avec M. Charles d’Osmoy, une féerie dont la donnée serait en quelque sorte le fantastique dans la vie réelle. La représentation plus ou moins prochaine de cette féerie, appelée à un grand succès serait subordonnée aux changements que le nouveau régime ne peut manquer d’apporter dans l’organisation des théâtres de Paris ».