Les Amis de Flaubert – Année 1979 – Bulletin n° 55 – Page 16
Vie de la Société
Ceux qui nous ont laissés
Madame CHEVALLEY-SABATIER
Nous avons appris au début d’octobre le décès d’un de nos membres, Mme Chevalley-Sabatier, à un âge avancé. Elle était la nièce de Caroline Hamard, mariée en premières noces à Ernest Commanville et en secondes noces au Dr Franklin-Grout. Elle était apparentée à la nièce de Flaubert par son second mari. Elle avait envoyé à notre bulletin un article pour défendre la mémoire de sa tante et publié un manuscrit : Souvenirs, notes et pensées intimes de Flaubert, que sa tante lui avait donné (Buchet-Chastel, 1965).
Mme Chevalley-Sabatier était la fille d’Auguste Sabatier, théologien protestant. Elle fut une des premières femmes à obtenir un doctorat en droit et avait créé la branche française du service social international, le service social d’aide aux émigrants qu’elle présida jusqu’en 1972.
Dr Robert RAMBERT
Avec peine, nous avons appris la disparition subite du Dr Rambert, de Rouen, où il a toujours vécu, et membre de notre société. Il était l’un des adjoints de la municipalité actuelle. À ce titre, il s’occupait activement du Théâtre des Arts, sa grande passion, et des bibliothèques et musées de la ville.
Nous comptions beaucoup sur sa présence pour la commémoration du centenaire de la mort de Gustave Flaubert, comme il nous l’avait assuré. Il devait préfacer notre numéro spécial.
Aussi, sa mort subite pendant son sommeil, après une soirée heureuse au théâtre, nous attriste profondément. Nous partageons la peine de sa famille. Sentant que son départ cause à notre société un vide dont nous mesurons toute l’importance.
M. Yann GRANDEAU
Nous apprenons avec regret le décès de Yann Grandeau, qui avait tenu pendant de nombreuses années, à Rouen, le département des livres à l’Agence Hachette de Rouen. Son décès, à 48 ans, a consterné tous les Rouennais qui l’avaient connu et qui avaient bénéficié de sa gentillesse. Il avait essayé, au cours de son passage dans cette ville, de créer et de développer une association des Amis de Corneille qui, malheureusement, n’a pas survécu à son départ.