En marge des Trois Contes

Les Amis de Flaubert – Année 1958 – Bulletin n° 13 – Pages 40 et 42

 

En marge des Trois Contes

Sous la même signature [Paul Leroy], on rappelle que les Trois Contes parurent en mai 1877, au moment même où le Président Maréchal Mac-Mahon se débattait dans les Événements du 16 mai 1877. Les Trois Contes, devant l’agitation politique de l’époque, passèrent à peu près inaperçus. Flaubert ne pardonna jamais au Maréchal de Mac-Mahon qu’il appelait dédaigneusement « Le Chevalier Bayard des Temps Modernes », cette redoutable concurrence.

 

À propos des Trois Contes.

— La « Vacherie » d’Hérode

Flaubert intime. Dans la correspondance qu’il adressait à ses « familiers », Flaubert ne craignait point le mot flambant. Qu’on en juge ! À la fin d’avril 1876, il écrivait de Paris à Mme Edma Roger des Genettes : « Mon histoire d’un Cœur simple avance très lentement. J’en ai écrit dix pages, pas plus !,… Savez-vous ce que j’ai envie d’écrire après cela ? L’histoire de Saint Jean-Baptiste. La « vacherie » d’Hérode pour Hérodias m’excite… »

(« Liberté-Dimanche », dimanche 5 octobre 1958).