Les Amis de Flaubert – Année 1959 – Bulletin n° 14 – Page 53
À la Lovenjoul
On sait que lors de son décès arrivé à Royat, le 4 juillet 1907, le vicomte belge Spoelberch de Lovenjoul a laissé à l’Institut de France ses célèbres Collections d’autographes et de manuscrits, sous réserve qu’elles fussent déposées et classées au Musée Condé, à Chantilly, propriété de l’Institut.
Ces Collections ont été réunies, effectivement, à Chantilly, non point au Musée Condé, mais dans un très bel immeuble situé non loin du château de Chantilly.
M. Jean Pommier, professeur au Collège de France, notre savant ami qui vient nous honorer de sa précieuse sympathie, en acceptant d’être le vice-président de notre Société, est conservateur de la Collection Lovenjoul. Il s’est occupé depuis plusieurs années de classer certains fonds qui sont entrés plus récemment dans la Bibliothèque.
Il nous communique deux bonnes nouvelles, que nous sommes heureux de transmettre à nos adhérents et amis :
I. — Correspondance Gustave Flaubert.
Le fonds Flaubert, de la Bibliothèque Spoelberch de Lovenjoul (legs Franklin Grout) est maintenant tout à fait classé et formera 12 volumes dont 6 seront reliés pour Pâques 1959. Il s’agit, rappelons-le, de la Correspondance de Flaubert avec sa famille et ses amis ; et, d’autre part, d’un lot assez important de lettres de divers à Flaubert, mais dont l’essentiel a été utilisé par A. Albalat.
II. — Correspondance Louis Bouilhet.
En même temps que cette Correspondance, sont entrées à la Bibliothèque 488 lettres écrites par Bouilhet à Flaubert, d’un intérêt évidemment inégal et dont beaucoup sont très difficiles à dater. Leur publication serait opportune.
Notre Société a pensé qu’elle pourrait réaliser cette publication. M. Jean Pommier l’y autorise.
Si la chose peut se faire, ces lettres seront, par nos soins, copiées et publiées dans le Bulletin, à raison d’une trentaine par numéro ; enfin, rassemblées en une brochure que notre Société sera heureuse de mettre à la disposition de tous les flaubertistes et bouilhetistes du monde.
Un grand merci à notre vaillant ami, M. Jean Pommier.