À propos de la Bibliothèque Flaubert à Croisset

Les Amis de Flaubert – Année 1959 – Bulletin n° 15 – Page 57

 

À propos de la Bibliothèque Flaubert à Croisset

Dans le Mercure de France de septembre 1959, M. Jacques Levron publie un excellent article sur la Bibliothèque Flaubert déposée, comme on le sait, à la Mairie de Croisset.

Toutefois, une documentation incomplète ayant fait écrire au distingué visiteur que la Bibliothèque avait été donnée à la Municipalité de Croisset (Canteleu-Croisset), le Président de la Société des Amis de Flaubert — reprenant en cela une procédure depuis longtemps adoptée parce que nécessaire — a cru utile de faire parvenir au Mercure de France la lettre suivante :

Rouen, le 15 Septembre 1959.

Monsieur le Directeur,

Dans le numéro de septembre 1959 du Mercure de France, figure en page 161 un article, excellent d’ailleurs, de M. Jacques Levron sur la Bibliothèque Flaubert, actuellement à Croisset.

Puis-je me permettre toutefois de rectifier dans cet article une indication donnée par votre distingué collaborateur — à savoir que la Bibliothèque Flaubert aurait été remise par l’Académie Française à la Municipalité de Canteleu-Croisset.

La Bibliothèque Flaubert a été en réalité donnée à la Société des Amis de Flaubert pour être déposée à la Mairie de Croisset (proche du Pavillon) en attendant qu’elle puisse être installée par les soins de la Société des Amis de Flaubert dans le Pavillon Flaubert à Croisset (délibération de l’Académie Française en date du 22 septembre 1949).

Je vous demande instamment, Monsieur le Directeur, de ne point voir en ce complément d’indication le moindre désir de mettre en avant notre Société qui de 1948 à 1950 a fait des démarches nécessaires auprès de l’Académie Française en vue de ce précieux retour — s’agissant de Flaubert, ce serait une pensée impie — mais simplement le désir (et aussi un peu la nécessité où nous sommes de mettre au point une question annexe qui d’ailleurs nous a été souvent posée en ce qui concerne la dévolution de ce patrimoine de haute valeur.

Peut-être estimerez-vous utile de porter à la connaissance des lecteurs du Mercure, l’indication que je m’autorise à vous transmettre, ce dont je vous remercie le cas échéant à l’avance.

Veuillez agréer, je vous prie, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

— Le Mercure de France a bien voulu répondre la lettre que voici :

Paris, le 16 Septembre 1959.

Monsieur le Président,

Je vous remercie vivement de votre courtoise lettre du 15 septembre. Nous ne manquerons pas d’en insérer l’essentiel dans un de nos prochains numéros.

Veuillez, je vous prie, Monsieur le Président, agréer l’expression de notre considération distinguée.

Signé : De Sacy.