Les Amis de Flaubert – Année 1971 – Bulletin n° 38 – Page 19
Information et documentation
Flaubert et la presse — 8
Quand Flaubert attaque la presse, il parle d’un sujet qu’il connaît. Au moment même où il refuse de lire les journaux, il en fait mention : ses foudres, théoriques, sont souvent plus en accord avec le personnage que dans une certaine mesure il joue, qu’avec son comportement quotidien. La lecture des journaux est antipathique à son exigence littéraire ? C’est ce qu’il dit à vingt ans, avec le dédain de l’homme « cultivé » :
C’est de journaux, d’histoire et de philosophie que se compose pour presque tous la nourriture littéraire (…) les gourmets de style veulent de plus hautes épices (5).
D’emblée, Flaubert se trouve parmi les privilégiés, ceux qui sont raffinés dans leurs goûts. Il insiste souvent sur sa réclusion, sur son absence d’information, et il en montre de la satisfaction. Mais, à tout moment, il donne aussi son avis — ou ce sont parfois seulement des allusions — sur les journaux qu’il a lus. C’est au point qu’on peut faire un classement sommaire de ses lectures. Assurément, c’est là la première contradiction dans son attitude, la plus visible.
À tout le moins, il est certain qu’il lit des articles que lui envoient ses amis de Paris. Le début de ses relations avec Louise Colet marque à cet égard une date. Elle est « lancée » dans les salons parisiens, dans la vie littéraire ; l’actualité de tout genre ne lui est pas indifférente. Au début de leur amour, c’est elle qui, dans une grande mesure, prend soin de tenir Flaubert au courant des événements. Elle lui envoie parfois des articles, parfois des journaux entiers. S’il y a échange épistolaire, il s’accompagne d’envois, plus espacés, de paquets. De nombreuses lettres de Flaubert à son amie y font allusion. Ainsi : « Ce que Gautier dit de Pradier dans le feuilleton que tu m’as envoyé (6) est bien sec » (7), et encore :
J’ai reçu ce matin un volume de la Revue britannique et un numéro de journal (…) avec l’adresse mise par toi. Je m’attendais à une lettre ; rien (8).
Il est certain que Flaubert préfère les lettres de Louise Colet aux informations qu’elle lui transmet… On pourrait voir dans son acceptation de lire ces articles qu’en réalité elle lui impose, un simple désir de ne pas la heurter. Et ces envois de Louise Colet sont tout à fait conformes au personnage de la Muse et au rôle qu’elle veut jouer auprès de Flaubert. Ce n’est pas une preuve que Flaubert se contredit : rien n’indique qu’il commence à s’intéresser à la lecture des journaux. Et pourtant, certaines lettres de la même époque annoncent un subtil changement de son état d’esprit depuis 1846. Il n’accueille pas de la même façon les conseils de Louise Colet. En 1846, son refus est catégorique et violent : Qu’est-ce que m’apprendraient ces fameux journaux que tu désires tant me voir prendre le matin avec une tartine de beurre ? ( …) Je suis peu curieux des nouvelles, la politique m’assomme, le feuilleton m’empeste (9).
En 1853, il n’en fait plus une question de principe, il ne clame plus que les journaux l’ennuient :
Tu me parles de lire je ne sais quel numéro de la Revue des Deux Mondes. « Je n’ai pas le temps de me mettre au courant » (10) (phrase de mon brave professeur d’histoire Chéruel) (…) Ah ! que je voudrais avoir le temps de lire ! (11)
Il est probable que s’il en avait le loisir, il ne choisirait pas, d’abord, la lecture des journaux. Mais il reste que la raison invoquée est bien différente de l’explosion de 1846. On peut se demander si l’influence de Louise Colet a joué, ou si Flaubert a senti que sa position de principe n’était pas tenable en toute occasion.
En tout cas, le changement se traduit aussi à partir de 1852 environ, par des conseils de lecture que Flaubert donne lui-même à la Muse. Il lui parle des articles qu’il lit, de ceux qu’elle ne doit pas laisser passer. Notons qu’il indique surtout la Revue de Paris, puisqu’il garde des relations avec Du Camp. Mais il aurait pu logiquement, s’en écarter. Quand iI parle d’un article à Louise Colet, c’est pour lui souvent l’occasion de donner une fois de plus un exemple de bêtise réjouissante. Mais ce n’est pas toujours le cas. Ainsi : « Pour ta distraction tu peux lire le dernier numéro de la Revue de Paris. Tu y verras (…) » (12). La lecture des journaux n’est pas une occupation sérieuse peut-être, mais Flaubert ne dit pas qu’il faut l’éviter. Et chaque fois, ses réflexions indiquent qu’il a lu la Revue d’un œil attentif et souvent avec intérêt : « Lis aussi dans ce dernier numéro le conte de Champieury. Je suis curieux d’avoir ton avis » (13).
Notons qu’une de ces lettres à Louise Colet, où Flaubert donne ses conseils de lecture, fait allusion à un mode de lecture courant au XIXe siècle : « Il y a dans la Revue de Paris, va tout de suite la lire à un cabinet de lecture, deux grandes pages de Jourdan… » (14). Il est à remarquer, outre le ton pressant du conseil, que Flaubert sait fort bien comment on peut se procurer des journaux qu’on ne reçoit pas. La manière de lire les journaux au XIXe siècle était en effet différente de ce qu’elle est au XXe siècle. Pour un abonné, il y avait beaucoup de lecteurs. On ne peut se fier à l’importance du tirage des différentes feuilles pour évaluer le nombre des lecteurs. « Un journal est lu par plusieurs personnes, il est commenté : un article ou une page des Débats (voir page suivante)… alimentait cent conversations dans les cafés et sur les boulevards » (15), dit Monsieur Bellet, et il rappelle l’existence des bibliothèques publiques à Paris et en province. Flaubert n’est pas à l’écart de ce courant : les articles de journaux alimentent une partie de sa correspondance avec ses amis. Et il peut avoir lu, lui aussi, de nombreux articles au cabinet de lecture, du moins lorsqu’il venait à Rouen. L’ hypothèse paraît difficilement vérifiable, mais son exactitude peut être tenue pour probable.
Mais il s’est agi jusqu’ici des lectures de hasard de Flaubert et elles ne contredisent pas absolument ses positions de principe à l’égard de la presse. Il y a plus : il recevait régulièrement des journaux. Pour certains, on ne peut prouver qu’il était abonné : lui-même ne le notait pas. On pourrait en faire la recherche dans ses carnets de dépenses. Mais certains passages de la correspondance nous renseignent déjà assez précisément. Il est plus que probable qu’il était abonné aux journaux de Rouen. Le jugement qu’il porte sur eux semble prouver qu’il les lit régulièrement. Au moment où Bouilhet publie ses premières œuvres, il indique qu’il a lu attentivement la presse rouennaise : « À Rouen, dans son pays et où il est connu, pas un journaliste n’a même cité son nom » (16). On peut objecter avec raison qu’il est à ce moment particulièrement soucieux du succès de son ami. et que c’est la cause de son attention. Mais il parle aussi de ces journaux d’une manière plus anodine : il les cite à Louis Bouilhet son « compatriote » : « Lis-tu nos feuilles publiques (départementales) ? Le navire qui portait ma famille a presque fait naufrage… » (17). Une lettre adressée à Louise Colet à la même époque est sans ambiguïté, au moins en ce qui concerne le Journal de Rouen :
Sais-tu ce que j’ai lu ce matin à mon réveil (18), dans le Journal de Rouen ? (…) Combien les braves rédacteurs du Journal de Rouen se doutent peu qu’ils m’envoient mes phrases (19).
Plus tard, après 1870, on sait que Flaubert lit le Nouvelliste de Rouen. Il est l’ami de Lapierre, l’un des rédacteurs, mais finit par se brouiller avec le journal.
Si Flaubert lit les feuilles locales, il prend aussi connaissance régulièrement des journaux de Paris, à tout le moins de certaines revues. Ce sont d’abord les revues qui intéressent l’écrivain : cela est normal ; et nous essayons d’établir en premier lieu les certitudes. Là aussi, le rôle de ses amis est déterminant. Même s’il se brouille avec Du Camp, il suit avec attention le développement de la Revue de Paris. Il ne peut faire moins que de s’y abonner, du moins au début Que dit-il à Louise Colet, lorsque la teneur des articles commence à l’indigner
Je m’y réabonne encore pour un an parce qu’ils ont augmenté leur prix et pour ne pas avoir l’air de… Mais je jure bien, par le Styx, que c’est la dernière fois (20).
Mais il ne se contente pas de recevoir la Revue, il la lit soigneusement, dès sa publication. En effet, elle paraît le 1er et le 15 de chaque mois : il en parle à Louise Colet en général au début et au milieu du mois. Beaucoup de ses lettres commencent par « As-tu vu le dernier article de Castille ? ou de quelque autre rédacteur de la Revue de Paris » « As-tu lu le dernier numéro de la Revue ? » Il laisse rarement passer un numéro sans faire un commentaire. On croit déceler du masochisme dans sa façon de lire la Revue en détail… Sans doute lit-il d’autres revues : « J’ai ouvert ce matin, je l’avoue, la Revue de Paris d’abord » (21). Il ne reçoit pas que la revue de Du Camp, à moins que ce « d’abord » n’indique seulement qu’il a négligé d’ouvrir en premier une lettre de la Muse elle-même… En tout cas, d’autres passages de ses lettres montrent qu’il est abonné au moins à l’Athenaeum :
Delisle tient-il à ce que je fasse une insigne malhonnêteté à l’Athenaeum (22) ? J’y suis tout disposé. Je peux leur écrire que je les supplie de ne plus m’envoyer leur journal (23).
Et les fréquentes allusions qu’il fait par ailleurs aux articles de l’Athenaeum (24) prouvent qu’il est vraiment abonné, et que ce n’est pas seulement un affront qu’il voudrait leur faire, en leur demandant de ne plus envoyer une revue… qu’il ne recevrait pas. Au surplus, l’Athenaeum étant une revue littéraire, il n’est pas surprenant que Flaubert y soit abonné.
On ne peut étudier Ici, à travers toute la correspondance de Flaubert les diverses sortes de lectures qu’il a faites au long de sa vie. Mais il faut souligner que dès 1853, à une époque où il n’est pas encore directement mêlé à la vie littéraire et où il exprime des idées féroces sur la presse, il est déjà abonné à divers journaux. Pour la suite de sa vie, on ne peut que donner un aperçu de ses lectures.
Pour le reste de ses lectures journalistiques, on est en fait réduit aux hypothèses. Mais on peut tenter de faire un classement sommaire des journaux qu’il cite pour les avoir lus, étant entendu que ce tableau n’est d’aucune façon complet, puisque la correspondance seule nous renseigne sur ses lectures au jour le jour, et que Flaubert ne note pas systématiquement ce qu’il lit dans ses lettres, surtout à partir de 1854, lorsqu’il cesse d’écrire à Louise Colet. Avant 1854, la seule allusion qu’il fasse à un quotidien politique concerne le Constitutionnel de tendance gouvernementale. Il s’y réfère plusieurs fois (25) ; on peut penser qu’il le lisait, sinon régulièrement, du moins assez souvent. Il parle aussi souvent de Paulin Limayrac, rédacteur du Constitutionnel. II semble lire peu le Journal des Débats : il n’en parle qu’à Pradier, en 1846, et seulement pour lui demander une recommandation, car Pradier connaît les rédacteurs du journal (26). Mais s’il ne cite pas le nom du journal, il parle pourtant souvent de Cuvillier-Fleury, qui écrit dans les Débats. Il mentionne rarement le National. Le Pays, la Presse, le Siècle, n’ont à ses yeux, semble-t-il, d’autre rôle que d’accepter les articles favorables à ses amis ou même à lui. S’il fait allusion au Moniteur, le journal « officiel », c’est pour dévoiler les intrigues politiques qui en forment l’histoire cachée : il en parle souvent au moment de son procès car son affaire, il le sent, est d’origine politique. Le Moniteur lui fait des propositions intéressantes pour le détacher de la Revue de Paris, visée à travers Flaubert à cause de ses tendances libérales (27). Il faut faire une mention particulière du Figaro qu’il a particulièrement en exécration, il l’a lu assez, ainsi que le Petit Journal, pour en apprécier l’esprit et porter le jugement déjà cité :
Quand tout le monde pourra lire le Petit Journal et le Figaro on ne lira pas autre chose (…) La presse est une école d’abrutissement parce qu’elle dispense de penser (8 septembre 1871 à George Sand).
D’après ce tableau rapide, on pourrait avoir l’impression que Flaubert, en effet, ne lit guère les journaux, en particulier les quotidiens politiques. Mais il est plus probable que souvent il estime cette lecture trop peu importante pour être mentionnée. Et puis il manque de temps. Mais il est hors de doute que lorsque le travail de création lui laisse quelque loisir, il ne néglige pas les journaux. En 1875 encore, lors d’un séjour à Concarneau, où il travaille à la légende de Saint Julien l’Hospitalier, il montre de la curiosité :
Dans mes moments de désœuvrement, je lis ; (…) je relis pour la centième fois les contes de M. de Voltaire et puis le Siècle, le Temps et le Phare de la Loire régulièrement. Ici on est très radical et libre-penseur (28).
Il y a là chez Flaubert une curiosité — qui apparaît rarement dans ses lettres, mais dont ses œuvres témoignent — pour l’opinion que professent les gens. Qu’il se gaudisse sauvent des opinions tranchées, soit : il reste que Flaubert, même dans sa « tour d’ivoire » d’artiste, s’intéresse au monde extérieur et aux informations que véhicule la presse.
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Cette curiosité d’observateur et d’historien, on la décèle déjà dans sa correspondance. Il s’intéresse à la documentation que peut lui apporter la presse. Il conseille par exemple à Mademoiselle Leroyer de Chantepie de lire la Revue germanique : « Il y a d’excellents articles » (29). Il lit cette revue parce qu’il y trouve des articles d’exégèse qui l’intéressent pour la préparation de Salammbô, et ce sont sûrement ces articles qu’il trouve « excellents ». La presse joue un rôle pour lui : ici, la lecture des articles fait partie, au même titre que la lecture des livres d’histoire ou d’art, de la documentation qu’il accumule en vue de ses romans. Lorsque Flaubert oublie de « tonner contre » la presse contemporaine et ses « canailleries », et qu’il s’abstrait de son temps pour faire œuvre de créateur, la presse peut lui apporter des informations. Mais nous venons de parler d’articles qui le renseignent au même titre que des livres, et qui sont l’ouvrage de spécialistes « objectifs » parlant d’une époque lointaine. Or, Flaubert trouve dans les journaux une autre forme de documentation : il s’agit non plus d’études scientifiques sur une question, mais de la transmission par la presse de faits plus ou moins clairs, d’événements controversés parce qu’ils sont contemporains. La presse, en un mot se fait le véhicule des opinions et des réactions de la foule : elle est le témoin, parfois inconsciemment, du climat d’une époque déterminée ; elle peut refléter la sottise du public — ce qui met Flaubert hors de lui — mais de toute façon elle a pour lui une incontestable valeur de document. Il peut se moquer de ce qu’elle lui apporte, certes, mais il est instruit par elle. Lorsqu’il fait œuvre d’historien, comme dans l’Éducation Sentimentale, il s’en sert à tout moment. Remarquons au passage que malgré ses affirmations que « La beauté n’est pas compatible avec la vie moderne » (30), il travaille pourtant à un livre dont I’« action » est contemporaine de son époque et qu’il n’arrive pas comme il le voudrait, à s’en détacher. Dans sa manière de travailler, l’information par les journaux tient une place de choix : il demande à G. Sand de lui trouver des journaux datant de 1848, il lui explique son travail : « Je suis plongé dans la lecture des journaux de 1848 » (31) ; à Armand Barbès, auquel il a aussi demandé des renseignements sur le rôle qu’a joué celui-ci avant la Révolution, il explique ce qu’il veut faire :
Bien que mon sujet soit purement d’analyse, je touche quelquefois aux événements de l’époque. Mes premiers plans sont inventés et mes fonds réels (32).
On reviendra sur le fait que Flaubert est en effet obligé de faire la part des influences sociales, et que la structure même de son roman reflète la structure de la société vers 1848. Pour que ses « fonds » soient « réels », Flaubert travaille à partir de documents. Le recueil de documents pour la préparation de Bouvard et Pécuchet de la Bibliothèque de Rouen apporte nombre de renseignements sur ce point. Le contenu de ce recueil prouve d’ailleurs qu’il ne s’agit pas seulement de documents rassemblés pour Bouvard et Pécuchet, mais que la documentation plus vaste, est aussi celle de l’Éducation Sentimentale. À côté de notes sur la fabrication de la porcelaine — entre autres — on trouve de nombreuses coupures de journaux, dont le classement est d’ailleurs difficile. Beaucoup de ces coupures datent de 1847, 1848. On y trouve des textes historiques : un ordre du jour de Changarnier aux gardes nationaux, des ordres du jour du général Courtais, une proclamation datée du 11 mars 1848, du maire de Paris, Garnier-Pagès, aux habitants de Paris, les textes des discours de Louis-Napoléon Bonaparte parus dans la presse, etc. (tome II du recueil). À propos de la période pré-révolutionnaire, Flaubert a dépouillé certains journaux ; on trouve dans ce recueil la table analytique, écrite de la main de Flaubert, de l’Artiste (1839 à 1843) du Corsaire-Satan, du Charivari, de l’Artiste, de la Revue des Deux-Mondes, au cours de l’année 1847. On trouve enfin des coupures révélatrices de « l’esprit des journaux » de l’époque, selon le titre que Flaubert a lui-même donné : il y a en particulier des notes accompagnées de citations ou de coupures, sur les journaux de tendance démocratique et socialiste : l’Ami du peuple, la République du Progrès (Louis Blanc), l’Humanitaire, etc. Le rôle archéologique de la presse est donc fort important pour le travail de Flaubert. Les journaux tiennent une grande place dans les sources de l’Éducation Sentimentale : M. Alberto Cento en fait un tableau dans Il Realismo documentario dell’ « Éducation Sentimentale », d’après les dossiers de Rouen et d’après les allusions que fait Flaubert (33). À partir de cette énorme documentation, le travail de choix et de création peut commencer.
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Nicole Frénois
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L’ensemble de l’étude est réparti ainsi : Flaubert et la presse – La haine de Flaubert pour les journaux – Les journalistes – La presse par opposition à l’art – Flaubert contre la presse – La critique journalistique – L’influence directe de la presse sur Flaubert – Information et documentation – L’intérêt de Flaubert pour l’actualité – Publication et vie sociale 1 – Publication et vie sociale 2 – L’influence a contrario de la presse sur Flaubert : la création littéraire – Les personnages romanesques et la presse – La presse dans L’Éducation sentimentale – Conclusion
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(5) À Ernest Chevalier, 6 septembre 1842, C.I. p. 115.
(6) C’est moi qui souligne.
(7) À Louise Colet, juin 1852, C. II, p. 433.
(8) À la même, 11-12 juin 1853, C. III, p. 232.
(9) Lettre citée du 26 août 1846.
(10) C’est moi qui souligne.
(11) À Louise Colet, 6-7 juin 1853, C. III, p. 227.
(12) À Louise Colet, 3 mars 1853, C. III, p. 112.
(13) À la même, 17 janvier 1852, C. II, p. 353.
(14) À la même, 4 septembre 1852, C. III, p. 14.
(15) R. Bellet, op. cit. p. 33-34.
(16) À Louise Colet, 27-28 février 1853, C. III, p. 103.
(17) À Louis Bouilhet, 18 août 1854, C. IV, p. 68.
(18) C’est moi qui souligne.
(19) À Louise Colet, 19 février 1854, C. IV, p.24.
(20) À Louise Colet, 2 septembre 1853, C. III, p. 330.
(21) À Louise Colet, 2 juillet 1853, C. III, p. 259.
(22) Flaubert est outré du refus de Gustave Planche de faire un article sur Leconte de Lisle (qu’il appelle tantôt Leconte, tantôt Delisle).
(23) À la même 21-22 septembre 1853, C. III, p. 346.
(24) Par exemple : à la même, 6-7 juin 1853, C. III p. 226 « Il y a dans le numéro d’hier de l’Athenaeum… »
(25) Par exemple : « À propos de Lamartine, j’ai lu hier dans le Constitutionnel quelques passages de Geneviève… » À Louis Bouilhet – 5 juillet 1850, C. II, p. 221.
(26) À Pradier, 21 septembre 1846, C. I, p. 329.
(27) Voir en particulier les lettres à son frère Achille de janvier 1857, C. IV, p. 138-151.
(28) À sa nièce Caroline, 21 octobre 1875, C. VII, p. 275.
(29) 15 janvier 1861, C. IV, p. 412.
(30) À Mme Roger des Genettes, décembre 1866, C. V, p. 260.
(31) À George Sand, début mars 1867, C. V, p. 282.
(32) À Armand Barbès, 8 octobre 1867, C. V, p. 327.
(33) Cf. le chap. I de la première partie Descrizione del « dossier » p. 73 et surtout le chap. IlI Le « Fonti » note dell « Éducation », p. 82.