15 octobre : Boire et manger avec Flaubert et Maupassant

Boire et manger avec Flaubert et Maupassant

À l’occasion de la Fête du ventre, les Amis de Flaubert et de Maupassant tiennent table ouverte avec leurs deux auteurs. Vous saurez tout sur ce qu’ils mangeaient et buvaient, et sur la gastronomie dans leur œuvre. Confection sur place de douillons, d’après la recette de Maupassant dans « Le Vieux ». Rendez-vous pour déguster des mots et des mets à la Maison de quartier Saint-Sever, 10-12 rue Saint-Julien, salle au premier étage de la mairie annexe. Inscription obligatoire au repas de midi : amis.flaubert.maupassant@gmail.com ou 02 35 70 70 84 / 06 07 71 42 66. Programme complet : http://www.amis-flaubert-maupassant.fr
Samedi 15 octobre.

Maison de quartier Saint-Sever, 10-12 rue Saint-Julien, Rouen. 9 h 30 – 17 h.
Salle du premier étage de la Mairie annexe de Saint-Sever (voir le plan du quartier
sur le site).

Dans le cadre de La Fête du ventre :

LA GASTRONOMIE CHEZ FLAUBERT ET MAUPASSANT

Entrée libre.

Matin
Danielle GIRARD, Que mange-t-on chez Flaubert ?
Daniel FAUVEL, La recette des douillons
Jérôme CHAÏB, Le cidre

Un repas payant de 22 euros (avec cidre et douillons inclus) est prévu sur place.
Inscription obligatoire auprès de l’Association.

Après-midi
Bruno BERTHEUIL, La gastronomie au XIXe siècle
Marlo JOHNSTON et Françoise MOBIHAN, Les recettes préférées de Maupassant
Catherine BOTTEREL-MICHEL, Maupassant et la nourriture :
Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es

Journée d’études : Le Portrait

Dans le cadre de la troisième édition du Festival Normandie Impressionniste consacré au thème du portrait, et en partenariat avec la Bibliothèque patrimoniale Jacques Villon, l’association des Amis de Flaubert et de Maupassant organise une journée d’études, le 21 mai 2016, à l’Hôtel des Sociétés savantes, 190 rue Beauvoisine à Rouen, entre 9 h30 et 17 h, pour explorer aussi bien les portraits de ces écrivains laissés par leurs contemporains, que les photographies qui en furent prises à leur époque.

Si Flaubert, et Maupassant à ses débuts, ont refusé leur photo au public, ils ont accepté néanmoins d’être représentés ; ils connurent cette vogue du portrait photographique qui commença avec les daguerréotypes. En plongeant dans les dizaines de milliers de photographies du fonds Witz de la bibliothèque patrimoniale Jacques Villon, il est possible de reconstituer le monde de Flaubert et de Maupassant, en retrouvant des portraits de leurs proches et de leurs nombreuses relations.

Les portraits de Maupassant sont encore plus nombreux que ceux de Flaubert, et qu’ils soient anthumes ou posthumes, ils présentent de multiples facettes de l’écrivain.

Flaubert et Maupassant n’ont pas laissé d’eux-mêmes d’autoportraits, mais leurs contemporains ont élaboré dans leurs écrits des portraits des hommes de lettres du XIXe siècle. Tous ces écrits ou ces photographies ont joué un rôle dans la constitution de la figure de l’écrivain au XIXe siècle.

Programme Printemps 2016 VF

Théâtre de l’Echo du Robec

Le Théâtre de l’Écho du Robec, 4 impasse des Marais de Carville, 76160 Darnétal (situé dans la métropole de Rouen Normandie) propose un spectacle sur le procès de Gustave Flaubert à la parution de Madame Bovary en feuilleton dans la Revue de Paris : « Accusé Flaubert, levez-vous ! »
Nous vous mettons en pièce jointe les informations utiles pour ne pas manquer ce rendez-vous

Darnétal_Théâtre de L'Echo_1

 

Darnétal_Théâtre de l'Echo_2

http://www.echodurobec.com/

Théâtre de la Bastille, Bovary

C’est toujours un grand plaisir pour l’association de constater que l’oeuvre de Flaubert, en ce début de XXIe siècle, inspire toujours autant les artistes et metteurs en scène.

Ainsi le Théâtre de la Bastille, situé 76 rue de la Roquette à Paris 11ème, propose un spectacle intitulé Bovary, réalisé par le metteur en scène portugais, Tiago Rodrigues, « où il restitue le scandale de l’oeuvre qui valut à Gustave Flaubert un procès retentissant en 1857 ».

Nous mettons en pièce jointe l’article de journal de Paris Normandie du 16 avril 2016, qui reprend un article paru le 12 avril 2016 sur le site de l’Agence France Presse, signé de Marie-Pierre Feray, et qui donne sur la pièce d’intéressants renseignements.

Paris_Théâtre de la Bastille

http://www.theatre-bastille.com/saison-13-14/les-spectacles/bovary

12 mars : Journée d’études

Samedi 12 mars, entre 9 h 30 et 17 h
à l’Hôtel des Sociétés savantes, 190 rue Beauvoisine, Rouen

Flaubert et Maupassant et les villes d’eaux

L’Europe a connu, durant le XIXe siècle, un engouement pour le thermalisme. Aller prendre les eaux devint à la mode dans la haute société et un grand nombre de stations françaises ou étrangères acquirent alors une renommée internationale.
Le succès du thermalisme tenait d’abord à l’intérêt thérapeutique qu’y trouvaient les curistes, qui venaient y soigner de nombreuses maladies, aussi bien pulmonaires que dermatologiques ou syphilitiques ; mais il était dû aussi à la vie élégante et animée qui régnait dans ces stations. De luxueux hôtels offraient à leur clientèle salons de réception, salles de lecture et de musique, et la haute société, qui s’y retrouvait, continuait la vie mondaine parisienne dans les bals, les concerts et les représentations théâtrales.
Flaubert et Maupassant ont chacun fréquenté quelques-unes des villes d’eaux célèbres. Flaubert a séjourné dans les Pyrénées à Bagnères-de-Luchon, est allé à Baden-Baden, le rendez-vous  du  « Gotha de l’Europe ». De son côté, Maupassant a pris les eaux à Louèche en Suisse, à Châtel-Guyon, Aix-Les-Bains, Plombières dans les Vosges, Bagnères-de-Luchon, pour ne citer que quelques-unes des stations fréquentées.
La journée d’études se propose d’apporter un éclairage sur le thermalisme au XIXe siècle, en suivant les séjours de Flaubert et de Maupassant dans plusieurs stations thermales françaises ou étrangères.

 

Le matin, 9 h 30
Fortunade Daviet-Noual, « Les séjours de Flaubert et de Maupassant dans les villes d’eaux »
Marlo Johnston et Françoise Mobihan, « Maupassant en cure »

Dégustation d’eaux minérales pendant la pause
Michel Guerbet, « Le thermalisme, hier et aujourd’hui »

Déjeuner possible au Bar des Fleurs, Place des Carmes à Rouen (environ 25 €)

L’après-midi, 14 h 30
Pascal Chambriard, « Aspects de la vie thermale à Vichy au temps de Flaubert »
Pierre-Mathieu Lebel, « Itinéraires d’écrivains et patrimoines littéraires dans le département de l’Allier »
Gilles Cléroux, « Baden-Baden, capitale d’été de l’Europe, au temps de Flaubert »
Daniel Fauvel, « Les bains de mer à Étretat de la Monarchie de Juillet à la IIIe République »

Entrée libre

11 mars : Rencontre sur Maupassant

Vendredi 11 mars
à 18 h, à l’Hôtel Flaubert, 33 rue du Vieux palais à Rouen

Rencontre avec Françoise Mobihan
pour la parution de son livre Guy de Maupassant à vingt ans (Au Diable Vauvert, 2015),
animée par Damien Dauge

Entrée libre

Assemblée générale

L’assemblée générale de l’association aura lieu le samedi 23 janvier 2016 à 14 h 30 à l’Hôtel des Sociétés savantes, 190 rue Beauvoisine, 76000 Rouen.

L’ordre du jour est le suivant :
Rapport moral
Rapport financier
Programmation 2016
Diaporama sur le voyage 2015
Partage de la galette

Nous espérons vous retrouver nombreux à cette séance où nous aurons le plaisir de vous distribuer le nouveau Bulletin, le numéro 31 du Bulletin Flaubert-Maupassant, particulièrement riche cette année.

Journée d’études : Flaubert, Maupassant et la guerre

Samedi 21 novembre, 9 h30 – 17 h, à l’Hôtel des Sociétés savantes, 190 rue Beauvoisine à Rouen, aura lieu une journée d’études consacrée à Flaubert et Maupassant devant la guerre :

1870-1871, Flaubert, Maupassant et la guerre

A vingt ans, en août 1870, Maupassant, appelé dans l’urgence, rejoint le corps d’armée à Rouen, comme soldat de deuxième classe. Avec les jeunes de son âge, il va faire la guerre contre les Prussiens, et d’abord avec beaucoup d’optimisme: « Quant à l’issue de la guerre, elle n’offre plus de doute, les Prussiens sont perdus, ils le sentent bien du reste et leur seul espoir est d’enlever Paris d’un coup de main. » Flaubert, de son côté, participe lui aussi à la défense de la Normandie. Très vite désespéré par les revers de l’armée française, par la capitulation de Paris et par le traité de paix, signé dans la galerie des Glaces de Versailles, l’écrivain écrit à George Sand : « J’en veux à mes contemporains de m’avoir donné les sentiments d’une brute du XIIe siècle ! »
Cette guerre, menée par une nation civilisée, que tous admiraient pour sa culture philosophique et musicale, a bouleversé les écrivains français du XIXe siècle et changé les mentalités.

L’association propose un ensemble de conférences sur ce moment historique des années 1870-1871, lorsque Flaubert et Maupassant ont pris les armes pour défendre leur pays. Au cours de cette journée des chercheurs, historiens et littéraires, commenteront les témoignages laissés par ces écrivains dans leurs correspondances et dans leurs oeuvres et s’interrogeront sur leurs visions des événements.

Le Matin,

Jeanne Bem, La guerre pour Maupassant : un accélérateur de modernité
Yannick Marec, Autour de Boule de suif : le conteste politique, économique et social rouennais durant la guerre de 1870
Emmanuèle Grandadam, Femmes et hommes dans les contes de guerre : en avoir ou pas
Marlo Johnston, Les publications successives de la chronique « La Guerre » (1881-1889)

Déjeuner au Bar des Fleurs, Place des Carmes

L’Après-midi

Agnès Thomas-Vidal, Hector Malot, chroniqueur de guerre engagé
Yvan Leclerc, Flaubert en armes
Sylvie Triaire, « Tout était faux ». L’histoire au prisme de l’année terrible, ou Requiem pour « le siècle des révolutions »

Journée d’études : Maupassant et le récit court

L’Association organise le samedi 10 octobre entre 9 h 30 et 17 h à l’Hôtel des Sociétés savantes une journée d’études sur Le genre de la nouvelle au XIXe siècle.
(Entrée gratuite)

De nombreux spécialistes de Maupassant confronteront leurs opinions sur le récit court, particulièrement bien illustré par Maupassant et ses amis.

Nous retrouverons Antonia Fonyi, directeur de recherche au CNRS, auteur de nombreux ouvrages, articles et éditions sur Maupassant et qui dirige actuellement l’édition des Œuvres complètes de Maupassant, à paraître chez Garnier.

Daniel Grojnovski, écrivain et historien de la littérature française, spécialiste de Jules Laforgue, de la forme littéraire de l’invention photographique et, plus généralement, de la modernité du rire et de la culture visuelle au XIXe et XXe siècles.
Parmi ses principales études, on signalera : Lire la nouvelle (Dunod)
Il vient de publier Maupassant, Les Prostituées, préface de D.Grojnowski, Folio Classique.

Peter Gogman, auteur de Narration in Nineteenth-Century French Short Fiction : Prosper Merimee to Marcel Schwob
http://www.goodreads.com/author/show/302505.Peter_Cogman

Alain Pagès, professeur à Paris III, directeur du Centre Zola (CNRS), directeur des Cahiers naturalistes.

Renaud Oulié, en thèse avec Alain Pagès : Le naturalisme de Léon Hennique, un disciple éclectique d’Emile Zola

Yannick Lemarié, Docteur ès lettres (thèse sur Émile Zola), chercheur associé de l’Université d’Angers (CERIEC) et membre de la Société Octave Mirbeau. Il est également critique de cinéma à la revue Positif. A codirigé avec Pierre Michet le Dictionnaire Octave Mirbeau.

Voici le programme de la journée

Le Matin
Antonia Fonyi, De la nouvelle. Exemples de Maupassant
Daniel Grojnovski, Les « filles » en nouvelles
Peter Cogman, Les nouvelles et contes encadrés de Maupassant : entre le récit oral et sa subversion littéraire

Déjeuner au Bar des Fleurs

L’Après-midi
Alain Pagès, Le pique-nique des Soirées de Médan
Renaud Oulié, Les nouvelles de Léon Hennique, un divertissement naturaliste
Yannick Lemarié, Contes et nouvelles chez Mirbeau, une écriture du flux